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Les institutions censées combattre les paradis fiscaux et judiciaires sont multiples : FMI, OCDE, Forum de stabilité financière, GAFI, Banque mondiale, Union européenne, Nations unies... mais elles le font toutes sous des angles différents (stabilité financière, évasion fiscale, blanchiment, lutte contre la corruption, etc.) et de façon très dispersée.
Au total, la plupart des impulsions politiques à l’encontre des paradis fiscaux et judiciaires sont données par le G8, ceci dans la stricte limite de leurs intérêts. En revanche, les pays en développement n’ont aucune instance où mettre en avant les nuisances que leur cause l’existence des PFJ. On connaît le résultat : hormis quelques progrès limités dans l’échange d’information entre administrations fiscales et judiciaires des pays riches, les principaux centres offshore n’ont eu qu’à se mettre en conformité avec un ensemble de normes pour s’acheter une respectabilité ; personne ou presque n’est là pour en vérifier ni en sanctionner l’application effective.
Née en 2005, la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires réunit 19 organisations de la société civile française engagées dans la lutte contre les paradis fiscaux, la fraude et l’évasion fiscales telles que des syndicats, des ONG de développement, des associations de lutte contre la corruption, des mouvements citoyens...
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